Le projet de la Zone économique spéciale (ZES) de Musompo dans la province du Lualaba marque un tournant majeur pour l’industrialisation de la République Démocratique du Congo (RDC). En concentrant les efforts sur l’exploitation et la transformation des ressources naturelles, en particulier le cobalt, le lithium et le manganèse, cette zone vise à répondre à la demande croissante pour ces matières premières, essentielles pour la fabrication de batteries et de véhicules électriques.
L’initiative a pour objectif de créer non seulement un grand nombre d’emplois (25 000 directs et 60 000 indirects), mais aussi de stimuler des investissements massifs estimés à 2 milliards de dollars. L’impact de ce projet ne se limitera pas à l’économie locale, mais s’étendra à l’ensemble du pays en offrant des opportunités pour les petites et moyennes entreprises, favorisant ainsi la transition énergétique et l’industrialisation tant recherchées par le gouvernement.
Les personnalités politiques et économiques, telles que la gouverneure du Lualaba Fifi Masuka et des dirigeants d’instances comme le Conseil congolais de la batterie (CCB), saluent ce projet comme un levier essentiel pour la transformation des matières premières locales. La RDC, déjà un acteur clé dans l’extraction de minéraux stratégiques, aspire à devenir un centre de production majeur pour les batteries et les véhicules électriques sur la scène mondiale.
L’inauguration symbolique de ce projet le 26 mars 2025 par le ministre national de l’Industrie Louis Watum Kabamba, en présence des autorités locales et des partenaires stratégiques, comme Auguy Bolanda de l’Agence des zones économiques spéciales (AZES), marque une nouvelle ère pour la RDC. Ce projet semble bien positionné pour jouer un rôle décisif dans l’avenir économique du pays et dans la révolution énergétique mondiale.
Le succès de cette ZES pourrait donc transformer la RDC en un acteur incontournable de l’industrie mondiale des batteries, en permettant à la nation d’optimiser la valeur ajoutée de ses ressources naturelles tout en développant des infrastructures de production locales.
