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 PROVINCE DU HAUT KATANAGA : Lutte contre la criminalité urbaine à Lubumbashi et Kasumbalesa

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Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité urbaine, la police nationale congolaise a réalisé d’importants progrès dans les villes de Lubumbashi et Kasumbalesa. Une opération récente a permis l’arrestation de 29 criminels présumés. Cette opération s’est déroulée le mardi 25 mars 2025 et a été présentée au gouverneur de la province, Jacques Kyabula, qui a exprimé son soutien aux actions déterminées de la police contre la criminalité.

Parmi les personnes appréhendées se trouvaient deux femmes, ce qui témoigne d’une tendance inquiétante à l’implication des femmes dans les activités criminelles. Les suspects ont été trouvés en possession d’au moins trois véhicules volés et de divers autres objets de valeur, ce qui témoigne du caractère organisé de la criminalité dans la province. Ces individus feraient partie de quatre gangs distincts composés principalement de jeunes, dont deux femmes sont décrites comme des gardiennes de biens volés. Lors de leur arrestation, ils ont également été découverts portant des armes blanches, y compris des machettes, ce qui illustre encore la violence potentielle associée à de telles opérations criminelles.

Le général Dieudonné Odimba, commandant de la police du Haut-Katanga, a indiqué que les arrestations avaient eu lieu au cours de patrouilles ciblées visant à démanteler des réseaux criminels. Il a détaillé des opérations spécifiques, mentionnant un raid au Camp Vangu, ciblant la résidence d’un soldat, et un dépôt de télévision où des objets volés étaient stockés. Cette approche stratégique a facilité l’arrestation de plusieurs récidivistes, soulignant le défi persistant auquel sont confrontées les forces de l’ordre face à des individus qui récidivent continuellement. « Pendant le bouclage nous aller au camp vangu dans une maison d’un militaire, le dépôt des télévisions des histoires volées, et parmi eux, il y a des récidivistes. Nous arrêtons et nous transférons a la justice et la justice relâche des récidivistes. Pendant deux semaines nous avons récupérer au moins 7 véhicules dont 4 ont été restituer aux propriétaires, voilà aujourd’hui les 3 véhicules ». A t- il dit

Malgré les efforts de la police, des inquiétudes ont été exprimées quant à la manière dont le système judiciaire traite les récidivistes, car nombre d’entre eux auraient été relâchés après leur première arrestation. En réponse, le gouverneur Jacques Kyabula a souligné la nécessité d’une procédure judiciaire rigoureuse. Il s’est fait l’écho des directives du commandant suprême Felix Antoine Tshisekedi, insistant sur le fait que le cadre juridique doit garantir que les personnes reconnues coupables soient condamnées à des peines appropriées. Le gouverneur a demandé que ces criminels ne soient plus logés dans la prison de Kassapa, mais dans un établissement plus sûr, en particulier à Angeka, qui est conçu pour les délinquants plus graves.« félicitations à toute l’équipe, il y a des instructions ferment que le commandant suprême Felix Antoine Tshisekedi a donner pour le nettoyage, nous allons demander à ce que la justice puisse agir sans complaisance et que les fautifs soient condamner et qu’ils soient placer en prison, pas à la prison de Kassapa, nous les envoyés à Angeka. Et aussi les opérations de bouclage dans les quartiers sensibles ». a déclaré le gouverneur

Au cours des deux semaines qui ont précédé les arrestations, la police a réussi à récupérer au moins sept véhicules liés à ces activités criminelles, dont quatre ont déjà été restitués à leurs propriétaires légitimes. Parmi les véhicules retrouvés, un véhicule de marque Fortuné déclaré volé en Zambie.

Le gouverneur Kyabula a félicité les forces de police pour le succès de leurs opérations et les a exhortées à poursuivre leurs efforts. Il a exprimé l’espoir que la poursuite des opérations de bouclage dans les quartiers connus pour leur activité criminelle ne dissuadera pas seulement les criminels potentiels, mais rétablira également un sentiment de sûreté et de sécurité au sein de la population.

La lutte contre la criminalité urbaine dans le Haut Katanga est en voie d’être terminée, mais les actions récentes de la police nationale congolaise témoignent d’un effort concerté pour rétablir la sécurité publique et envoyer un message clair à ceux qui se livrent à des activités illégales : les autorités sont vigilantes et prêtes à agir de manière décisive. Alors que la communauté se tourne vers les opérations à venir, un optimisme prudent est de mise : des efforts soutenus conduiront à un environnement urbain plus sûr pour tous les habitants.

Sandra UMBA 

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